Vital Kamerhe n’était pas en fonction lors de la signature du marché avec la Société Samibo, avancent les avocats

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Vital Kamerhe et Samih Jammal exposent leurs motifs d’appel sur leurs condamnations pour les infractions de corruption et de blanchiment des capitaux. Ils comparaissent devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe qui a repris l'affaire ce jeudi.

Les prévenus Samih Jammal et Vital Kamerhe ont soutenu que le premier juge n’a pas bien tranché en les condamnant pour corruption puisque Vital Kamerhe n’était pas encore Directeur de cabinet du Chef de l’Etat au moment de l’attribution du marché de construction des maisons préfabriquées à la société Samibo. Pour ces parties, la seule personne qui pouvait être corrompue était  le ministre du Développement rural. Les avocats de Vital  Kamerhe ont aussi soutenu l’absence d’accord entre leur client et Samih Jammal pour qu’il y ait corruption dans leurs chefs. 

Pour l’infraction de blanchiment des capitaux, les prévenus soutiennent l’absence de l’infraction préalable au blanchiment. Pour ces parties, puisque le détournement des deniers publics n’est pas  établi, l’infraction de blanchiment n’est pas aussi consommée. 

L’affaire se poursuit à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe où toutes les parties sont en train de faire leurs plaidoiries devant les juges.