Après les émissaires de l’Union Africaine et de l’Union européenne, le président de l’Assemblée nationale a poursuivi ses consultations avec les diplomates de principales chancelleries occidentales. Ce mardi 19 avril 2022, le speaker a échangé avec Mike Hammer, Ambassadeur des États-Unis d'Amérique en République Démocratique du Congo.
Mike Hammer dit être venu « discuter de du partenariat privilégié entre la RDC et les États-Unis ainsi que des efforts que l'Assemblée nationale déploie pour faire avancer la réforme de la loi électorale qui est la clé pour la tenue d'élections en RDC, que tout le monde voudra inclusives, transparentes, justes et dans le délai constitutionnel.
"Je suis venu aujourd'hui à l'invitation du président de l'Assemblée nationale parcequil voudrait discuter notre relation, notre partenariat privilégié entre la République Démocratique du Congo et les États-Unis d'Amérique et pour discuter sur les efforts que l'Assemblée nationale est entrain de faire pour faire avancer la loi électorale, la clé pour faire avancer les élections que tout le monde voudrait voir, qui seront inclusives, transparentes, justes et dans le délai constitutionnel sans glissement, c'est vraiment important. Les USA sont prêts à continuer à soutenir la démocratie congolaise, de renforcer la démocratie congolaise " a déclaré Mike Hammer, Ambassadeur des USA à l'issue de l'entretien avec Christophe Mboso.
Et de poursuivre :
"Nous allons donner de l'assistance technique à la commission électorale nationale indépendante pour assurer que les élections en 2023 seront mieux que les élections en 2018 et c'est vraiment un effort qui est entrain d'être fait de soutenir aussi qu'il y aura des observateurs internationaux comme le président Félix Tshisekedi a demandé et c'est ça la raison de notre visite. Les questions sur une loi électorale qui peuvent arriver à assurer la transparence, assurer que les élections seront bien faites et que ça peut améliorer la démocratie congolaise. C'est une décision pour L'Assemblée nationale, le peuple congolais vraiment de décider vraiment comment faire pour faire avancer cette loi électorale ? Comment ont peut réaliser des bonnes élections".
Débuté le jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale est au point mort à l'heure actuelle. Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, avait justifié cette pause dans l'objectif de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière consacrée à l'examen de la loi électorale. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.
Clément MUAMBA