RDC: l'Union Africaine recommande au Bureau de l'Assemblée nationale de privilégier le dialogue sur différentes propositions en rapport avec la réforme de la loi électorale

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Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso s'est entretenu ce lundi 18 avril 2022 à Kinshasa avec Mme Michelle H.N. Ndiaye, représentante de l'Union Africaine en République démocratique du Congo. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné notamment autour du processus électoral et la réforme de la loi électorale en cours à l'Assemblée nationale.

La diplomate de l'UA a fait part à Christophe Mboso la position de l'Union Africaine, celle de la tenue des élections transparentes, apaisées. Aussi, elle a recommandé le dialogue entre les forces politiques en présence au sein de l'Assemblée nationale au sujet de la réforme de la loi électorale.

"Nous avons discuté bien-sûr du processus électoral et le débat qui est en cours au sein de l'Assemblée nationale sur le processus électoral. Nous avons eu un débat franc, une discussion très franche sur bien-sure les difficultés rencontrées, les défis mais aussi les opportunités qui existent aujourd'hui pour qu'il y est des élections crédibles, transparentes en RDC en 2023. L'Union Africaine souhaite bien-sure des élections apaisées, un cycle électoral apaisé mais aussi des élections transparentes en 2023.  Plusieurs gardes fous bien-sure, d'abord le dialogue au niveau de l'Assemblée nationale, au niveau des députés nationaux, la manière dont les choses vont être abordées dépendra bien-sûr de la volonté de chacun de travailler sur la réforme de la loi électorale et ce débat doit avoir lieu au sein de l'Assemblée nationale sur les différentes propositions qui viennent des différentes parties prenantes qui sont à l'Assemblée nationale aujourd'hui" a déclaré Mme Michelle H.N. Ndiaye, représentante de l'Union Africaine en République démocratique du Congo à l'issue de son entretien avec Christophe Mboso.

Débuté le jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale va à nouveau se poursuivre le mercredi 20 avril prochain. D'après Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, l'objectif de ce long temps mort est de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière du jour. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.

Clément MUAMBA