Kinshasa: si on veut appliquer le vrai prix, le litre d’essence couterait 3500 Fc au lieu de 2095, selon les derniers calculs effectués par le gouvernement et les pétroliers 

Stations-service à Kinshasa
Stations-service à Kinshasa

L’actualité congolaise est toujours marquée par la crise du carburant. De longues files d’attente sont toujours aussi visibles dans les stations-service. Les pétroliers attendent que le gouvernement répondent favorablement à leur principale demande: payer les frais au titre de la subvention des produits pétroliers. 

En clair, selon la politique sociale du gouvernement, le prix à la pompe est toujours négocié avec les opérateurs du secteur pour éviter l’emballement des prix de divers services comme le transport et autres. 

Par exemple, au depuis mars, selon les négociations et les calculs, le prix du litre à la pompe pour l’essence devrait être à 3500 FC au lieu de 2095 FC, actuellement appliqué, d’après les informations de ACTUALITE.CD. La différence est supportée par l’Etat. Or le plafond budgétaire voté au parlement pour cette cette rubrique en 2022 est de 80 millions de dollars. Cependant,  selon les estimations, à l’allure où vont les prix, le gouvernement pourra dépenser jusqu’à 400 millions USD, selon Nicolas Kazadi, ministre des finances. Le tout sans oublier que l’Etat traîne une dette des pétroliers qui date de l’année dernière. Seuls 57 millions sur 117 millions USD ont été payés pour la subvention du dernier semestre. Il reste aussi à payer les frais pour le premier trimestre 2022. 

Le gouvernement promet de procéder à d’autres décaissements dès cette semaine et de clôturer avec la date de l’année dernière en ce mois d’avril.

Les pétroliers espèrent que le pays sortira de cette politique sociale et que le prix réel sera désormais appliqué. Les discussions et les reflexions sont en cours.

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