Thomas Lubanga, Germain Katanga, Floribert Ndjabu et cinq autres membres de la Task force pour la paix, la réconciliation et la reconstruction de l’Ituri sont toujours retenus en otage à Bambu dans la chefferie des Walendu Djatsi (Djugu/Ituri) par des miliciens de la CODECO (Coopérative pour le développement du Congo).
En captivité depuis le 16 février, ils totalisent 24 jours entre les mains de ces hommes qui se réclament de la faction URDPC (Union des révolutionnaires pour la défense du peuple congolais) de cette organisation mystico-militaire. Dans cette partie du territoire de Djugu, Thomas Lubanga et ses compagnons tentaient de négocier un cessez-le-feu et la reddition de ces miliciens. Ils y étaient avec le mandat de la présidence de la République.
Dans un communiqué publié par Pitshou Iribi, porte-parole de la Task force, ce vendredi, a appelé à l’aide sollicitant l’implication de « tout celui qui peut s'investir positivement dans la recherche d'une issue à cette épreuve par des moyens pacifiques pour ne pas mettre la vie des otages en danger ». Selon lui, les otages ne sont pas maltraités. Certains d’entre eux ont été vus sur des photos publiées sur les réseaux sociaux.
Du côté des autorités, on se veut prudent et on annonce que les négociations sont toujours en cours.
Freddy Upar à Bunia