L'Ukraine a annoncé à l'ONU le rapatriement de ses 250 Casques bleus déployés en RDC. Le rappel concerne également les 8 hélicoptères du contingent déployés sur le territoire congolais. Au total, la mission onusienne dispose de 24 hélicoptères.
A ce stade, tout le dispositif est encore en place. Les militaires et les matériels à rapatrier sont encore sur le sol congolais en attendant l’aboutissement des démarches et des formalités.
La question aujourd’hui, c’est comment gérer l’après contingent ukrainien dans l’Est de la RDC? Si le remplacement ou l’absence de 250 militaires sur les 14 000 que compte la mission peut être surmonté. La grande interrogation concerne ces hélicoptères. Comment se déployer facilement dans des régions quasiment enclavées comme les Hauts plateaux, Fizi, Roe, Pinga, etc.? La bonne nouvelle c’est qu’ils ne vont pas partir du jour au lendemain, renseigne t-on. Il n’y a pas encore de calendrier de départ. A ce stade, des discussions doivent être amorcées avec d’autres États membres pour combler ce déficit.
Le tout dans un contexte difficile sur le terrain. La mission tente de s’adapter aux défis nouveaux qu’imposent la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Depuis septembre de l’année dernière, le maître-mot, c’est l’adaptation avec comme priorité: renforcer la capacité à mieux anticiper les menaces et se mobiliser rapidement.
La nouvelle résolution du conseil de sécurité des Nations-unies sur la MONUSCO prévoit le maintien d’un maximum de 14.160 casques bleus et de 2.001 policiers de la mission sur le territoire congolais.
Le texte réclame à la force de paix Monusco "de se retirer d'ici à la mi-2022" de la province du Tanganyika dans le sud-est du pays, "et de consolider son empreinte en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où un conflit actif persiste".
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