Sénat : le projet de loi portant reddition des comptes 2020 et celui portant collectif budgétaire 2021 déclarés recevables

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Les sénateurs ont déclaré recevable, ce jeudi 9 décembre, le projet de loi portant reddition des comptes exercice 2020 et le projet de loi  portant collectif budgétaire exercice 2021. Les deux textes sont envoyés à la commission ECOFIN pour examen approfondi et toilettage. La commission a deux jours pour faire rapport à l'assemblée plénière.

En effet, cette recevabilité intervient après les réponses du ministre des finances, Nicolas Kazadi, aux préoccupations soulevées par les sénateurs lors de la précédente plénière. Le ministre des finances a également répondu aux préoccupations adressées à son collègue du budget, Aimé Boji, empêché.

En réaction, le président de la commission Ecofin, le sénateur Moïse Ekanga, a estimé que le vice-ministre des finances, O’Neige N’sele, et le vice-ministre du budget, Elysée Bokumuana Maposo, qui avaient présenté ces deux textes lors de la précédente plénière, n'ont pas transmis à leur titulaire certaines questions d'autant plus qu'il n'y a pas eu des réponses à ces questions. Toutefois, il s'est réjoui du fait que les ministres titulaires concernés se sont dit disponibles de poursuivre les échanges avec le Sénat au niveau de la commission.

Le Sénat étant l’émanation des provinces, les élus des élus ont, pour la plupart dans leurs interventions, mis un accent particulier sur le développement des provinces. Ils veulent avoir des explications claires et nettes en ce qui concerne, par exemple, la caisse de péréquation, la retenue à la source de 40% des ressources financières des provinces, le degré d'exécution des projets de développement dont les fonds ont été débloqués ainsi que la part réservée aux 145  territoires que compte la RDC pour leur développement.

La clôture de la session parlementaire de septembre est prévue pour le 15 décembre prochain. Même si officiellement l'option n'est pas encore levée, au regard du temps qui reste aux parlementaires, la session extraordinaire devient inévitable.

Clément MUAMBA