RDC: la méfiance semble s'installer, seuls 43 % des sondés ont déclaré avoir l'intention de voter en 2023

Les bulletins dans l'urne dans un bureau de vote.

En RDC, la méfiance semble s'installer vis-à-vis des institutions publiques et de leurs dirigeants. La popularité de tous les dirigeants, y compris Félix Tshisekedi et Sama Lukonde et la plupart des figures de l'opposition, a baissé de manière significative au cours des six derniers mois, dit un nouveau sondage réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et le centre de recherche de l’Université de New York et le Bureau d’études, de recherche de consulting international (Berci) ont présenté ce mardi nouveau rapport sondage.  Seuls 43 % des sondés ont déclaré avoir l'intention de voter en 2023, contre 95 % en novembre 2017 et 97% en décembre 2018. 

Ce rapport a été présenté au Centre d'études pour l'action sociale (CEPAS) par Fred Bauma (Directeur de recherche, GEC) et Francesca Bomboko (Directrice, Berci). 

Parmi les institutions récoltant le plus d’avis défavorables, il y a le Parlement.  La représentation nationale est considérée par les sondés comme « l’institution la plus corrompue de la République, avec des élus qui ne travaillent que pour leurs intérêts personnels, selon la majorité des répondants ».

Sur le plan sécuritaire, l'état de siège reste populaire, avec 63% des personnes interrogées qui pensent que cette mesure exceptionnelle est une bonne chose. Un contraste par rapport à l’avis majoritaire des habitants de l’Est de la RDC. Là-bas, 66 % des répondants estiment que la situation sécuritaire s’est globalement dégradée depuis l’avènement du nouveau gouvernement.