Assemblée nationale : la commission mixte paritaire chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats membres de la Céni a remis son rapport à Christophe Mboso

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La commission mixte paritaire mise en place par l’Assemblée nationale chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats membres de la commission électorale nationale indépendante a déposé ce mercredi 13 octobre 2021 son rapport auprès du Président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso. Ce, conformément à la nouvelle loi organique portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que promulguée en juillet dernier par le Président Félix Tshisekedi.

"Par la présente, je me fais le devoir de vous transmettre en annexe à la présente,le rapport des travaux relatifs à l'examen des dossiers individuels des candidats membres de la commission électorale nationale indépendante", a écrit André Mbata, Président de la commission.

Le groupe parlementaire du Front commun pour le Congo (FCC) s'était dit non concerné et avait affirmé de ne pas envoyer ses délégués à cause de la persistance de profondes divergences sur les principales  questions électorales entre les différentes parties prenantes et qu’un consensus sur ces questions constituait une condition essentielle pour la crédibilité du processus électoral et l’opposabilité, à tous, des résultats des prochaines élections.  

Pour ce faire, le FCC avait écrit à Christophe  Mboso pour lui signifier qu'il ne va pas déléguer ses représentants au sein de la commission paritaire, qui doit examiner les candidatures des membres qui vont constituer le prochain bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La RDC devra organiser les élections en 2023. Il faut notamment des réformes électorales et la mise en place du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces préalables peinent à être concrétisés pour l’instant. La mise en place du nouveau bureau de la CENI traîne à la suite des désaccords au sein de la plateforme des confessions religieuses sur la désignation du futur président de la centrale électorale.

 Six autres confessions religieuses ont désigné Denis Kadima comme président de la CENI, alors que l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo considèrent ce candidat comme proche du pouvoir. Les catholiques et les protestants qui reconnaissent les capacités techniques de M. Kadima insistent sur l’éthique, la probité et surtout le courage exceptionnel de celui qui devra publier les résultats des urnes.

Clément MUAMBA