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État de siège : l’audition des inspecteurs généraux des FARDC et de la police, de l’IGF ainsi que de la gouverneure de la BCC reportée sine die
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- Sécurité
- Jeudi 9 septembre 2021 - 10:32
La commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale est obligée de déposer le rapport des travaux d’évaluation de l’état de siège en cours dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, mais sans avoir entendu l’inspecteur général des finances, les inspecteurs généraux des FARDC et de la police, ainsi que la gouverneure de la BCC. Leur audition est reportée sine die.
Ce raté intervient alors que la chambre basse du Parlement avait accordé un délai supplémentaire d’une semaine à la commission pour auditionner les acteurs précités. M. Mubonzi ne donne pas la raison de cet inconvénient.
« À ce stade, nous sommes en train de faire le dernier toilettage avant l'adoption finale du rapport par la plénière de la commission et procéder au dépôt avec des recommandations pouvant permettre d’améliorer les choses pour voir la paix être réellement restaurée dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Sauf imprévu, nous allons remettre ça ce jeudi et ensuite nous attendrons que la plénière soit convoquée afin que nous puissions présenter le rapport aux honorables députés nationaux », a expliqué à ACTUALITÉ.CD Bertin Mubonzi ce mercredi 8 septembre 2021.
Le président de la commission défense et sécurité dit « qu’il y aura une séance de travail qui sera effectuée même après le dépôt du rapport de la commission à l'Assemblée nationale ».
« Le dépôt du rapport d'évaluation ne signifie pas la fin de l'œil ou de l'attention que nous allons garder sur toutes les transactions autour de l'état de siège. Nous sommes en train de travailler et nous continuerons de le faire au fur et à mesure que l'état de siège va se poursuivre », s’est-il justifié.
L’état de siège entré en vigueur le 6 mai dernier dans les deux provinces est déjà prorogé sept fois, mais les résultats sur le terrain sont insatisfaisants au regard de la montée des violences et des tueries des civils dans la région.
Clément Muamba
