L’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du SaluT disent avoir désigné le candidat de la plateforme des confessions religieuses au poste de président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Le choix a été opéré au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) sans l’Eglise Catholique en RDC et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
« On n’est pas dans une logique d’un forcing quelconque, ou encore d’une main politique. Nous avons été derrière le calendrier. Vous êtes tous au courant qu’il nous a été donné quelques jours, la limite c’est aujourd’hui. Le 28, c’est le dépôt. On a fait que respecter ce qui a été placé comme calendrier. Il n’y a pas une main politique », a déclaré à la fin de la séance Évêque Dodo Israel Kamba Balanganay, président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC).
Les membres de la plateforme avaient pourtant dans une déclaration commune, dénoncé des pressions, des intimidations et des menaces de toutes sortes dont sont victimes certains de leurs camarades « pour nous empêcher de faire librement notre travail ».
Ils disaient aussi qu’ils avaient besoin d’un oiseau rare: « L’idéal est de travailler pour avoir quelqu’un qui a un leadership et une éthique avérée, une maitrise de la gouvernance électorale et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes », disait l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO.
En coulisse, catholiques et protestants s’opposaient contre Denis Kadima présenté comme proche du pouvoir en place. Ce dernier a été présenté par les kimbanguistes.
Clément Muamba