Le coordonnateur de la protection civile du Nord-Kivu, Joseph Makundi, a donné des hypothèses sur la probable continuité des activités du volcan Nyiragongo. Il en a énuméré trois qui sont émises par les scientifiques et, dans deux de trois possibilités, le lac Kivu ne serait pas épargné.
« On a trois hypothèses. Notre première hypothèse est que c’est possible que la lave se prolonge au même titre que celle qui était en 2002 et arrive dans le lac, là il y aurait seulement les augmentations de la chaleur, les eaux du lac mais il n’y aura pas d’explosion. Il est possible que la lave provienne pour la deuxième fois mais elle n'atteint pas le lac mais il est également possible que la lave provienne des cônes volcaniques qui sont dans le lac kivu en se référant à ce qui s’était fait à l’ancienne rupture qui avait formé le mont Goma », a expliqué Joseph Makundi à ACTUALITE.CD.
Et d’ajouter :
« Si dans ces trois hypothèses il y a une hypothèse qui se confirme, effectivement il est possible qu'il y ait une rupture gazeuse dans le lac. La masse haute peut même traverser pour perturber la stabilité du lac, ce qui peut occasionner une éruption luminique. Voilà les craintes des scientifiques et les hypothèses que je vous donne pour que nous puissions nous préparer en conséquence ».
L’éruption, samedi 22 mai, du volcan Nyiragongo, a fait une trentaine de morts et causé plusieurs déplacements de la population de Goma (Nord-Kivu) vers le Rwanda et des cités environnantes.
Fonseca MANSIANGA