Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu : le gouvernement s'active pour répondre aux urgences humanitaires

Les déplacés de Djugu dans un camp à Bunia/Ph ACTUALITE.CD

Le gouvernement s'apprête à apporter une assistance humanitaire aux populations sinistrées dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu actuellement sous régime d’état de siège. La question a été examinée ce jeudi 20 mai 2021 au cours d’une réunion interministérielle présidée par le Ministre d’État, Ministre du Budget, Aimé Boji, sur demande du Premier Ministre Sama Lukonde conformément aux résolutions de la dernière réunion du Conseil des ministres.

« Nous venons de mettre au point, tous les outils nécessaires au démarrage de cette activité urgente », a fait savoir à la presse Modeste Mutinga, ministre des affaires sociales et actions humanitaires à la fin de la réunion.  

« Bien qu’étant à la fin de l’exercice budgétaire, le Gouvernement, sur demande du Président de la République, va disponibiliser les moyens pour répondre aux besoins de la population. Nous sommes donc en train de chercher les moyens et nous pensons que le Gouvernement va trouver ces moyens pour étancher la soif de la population dans l’est du pays », a-t-il ajouté dans son compte rendu.

Cette rencontre a réuni autour du table : la Ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, la Ministre de la formation professionnelle, Antoinette Kipulu, le Ministre des Affaires Sociales et Actions Humanitaires, Modeste Mutinga, la Ministre du Genre, Famille et enfants,Ndaya Luseba, le Ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, le Ministre de la Santé et Hygiène et Prévention , Jean-Jacques Mbungani, et le Vice-ministre du Budget, Élysé Bokumwana Maposo.

Irène Esambo et Modeste Mutinga avaient soumis au conseil des ministres du 7 mai dernier une requête en vue d'une réponse humanitaire urgente aux populations sinistrées dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. À travers cette action, la riposte humanitaire s'efforcera d'identifier en urgence : le risque de rupture de solidarité communautaire, le risque de la désinformation de la population et enfin le risque social, politique et sécuritaire. Cette requête a été approuvée par le Conseil des ministres.

Clément Muamba