Le Président Directeur Général de Barrick, Mark Bristow, au cours de la conférence de presse tenue le lundi 19 avril à l’Hôtel Memling, a balayé d’un revers de la main la plainte de Sokimo lui réclamant 1,113 milliard USD.
« Nous n’avons aucune information sur une quelconque dette envers SOKIMO. Tous les comptes de nos sociétés ont été approuvés par nos partenaires. La seule dette que nous reconnaissons, c’est celle de SOKIMO dans sa part de construction de la mine. A ce sujet, nous l’avons appuyée et nous continuerons à le faire car c’est notre partenaire », s’est défendu Mark Bristow devant la presse.
Pour Kibali Gold Mines SA (Kibali), c’est la deuxième fois que SOKIMO SA tente « d'extorquer certains avantages à la société en déposant une nouvelle plainte auprès du Tribunal de Commerce de Kinshasa ».
A en croire Mark Bristow, ils étaient surpris d’apprendre le contenu de cette ordonnance du Tribunal de Commerce de Kinshasa alors qu’aucune dette n’a été signalée au cours du Conseil d’administration tenu le week-end dernier. Réunion à laquelle ont pris part deux cadres de SOKIMO.
Selon Kibali, SOKIMO avait retiré la première plainte de ce genre après qu'il a été démontré qu'elle était sans fondement. « Kibali rejette également les poursuites judiciaires actuelles parce qu’elles sont également fallacieuses et sans substance, et demanderait son rejet comme elle l'avait fait avec la plainte précédente », lit-on dans un communiqué de Kibali daté du 19 avril 2021.
A noter que SOKIMO est actionnaire à hauteur de 10% dans la mine d'or de Kibali qui est exploitée par Barrick Gold Corporation, propriétaire à 45%, les 45% restants étant détenus par Anglo Gold Ashanti.
Kibali a opéré au cours des 12 dernières années dans le cadre d'un accord de joint-venture avec un mécanisme clair de résolution des conflits qui, dans ces cas, a été ignoré par SOKIMO.