RDC : des organisations de la société civile dénoncent des accusations des "prétendue corruption et détournement" pour nuire à des concurrents politiques

Matata Ponyo. Photo droits tiers

Quelques structures des organisations de la société civile pour les droits de l'homme dont le panel des experts de la sociéte civile, la DCDHE, OCGD et OCIDC-RDC, s'insurgent contre des procès judiciaire et les accusations des détournements économique de certains acteurs politiques, dans le but de les exclure de la "compétition politique"

" (...) En même temps, il s’observe dans l’opinion qu’une catégorie de personnes et officines politiques recourent à des stratagèmes coupables, pour mettre hors course des potentiels compétiteurs politiques. Conscientes du danger que pourraient représenter ces genres de manœuvres, Nous  Organisations de la Société Civile, avons depuis un certain temps documenté et étudié le mode opératoire des pratiques de certains opérateurs politiques et constatons avec regret qu’ils procèdent tous de la même façon. Ainsi, au lieu d’user d’une saine compétition politique, ils s’adonnent à des pratiques qui désormais doivent être dénoncées et condamnées", dénoncent les structures de la société dans un communiqué de presse.

Et de poursuivre : 

"De fois, Ils les accusent de détournement de sommes colossales, de blanchissement d’argent et quelques fois de vendeurs d’armes ; Ils activent aussi des services de sécurité obscure et procèdent à l’enlèvement de leur  victime. A ce jour, des dossiers confectionnés à la va vite de prétendue corruption, de détournement de fonds, de mauvaise gestion etc …pullulent et sont brandis à grand bruit à travers les réseaux sociaux et autres plateformes médiatiques acquis à leur cause dans le même objectif de nuire à leurs concurrents politiques".

Plusieurs acteurs politiques et surtout les dignitaires de l'ancien régime du président Kabila, sont accusés par l'inspection générale des finances, d'avoir détourné des deniers publics notamment Augustin Matata Ponyo dans le projet Bukanga Lonzo, Thambwe Mwamba, ou Vital Kamerhe dans le procès de 100 jours.

Ivan Kasongo