Après sa nomination au poste de Premier ministre, Sama Lukonde Kyenge devra, pour la prochaine étape, former son gouvernement en fonction des forces politiques au sein de la majorité parlementaire de l’Union sacrée. Le fonctionnement de ce nouveau gouvernement intéresse déjà au plus près l’ONG de défense des droits de l’homme, la Voix de sans voix (VSV).
Dans un communiqué publié ce mardi, la VSV déclare qu’il souhaiterait voir régner la transparence au sein du gouvernement Sama Lukonde. Pour l’ONG, cette transparence doit se remarquer surtout sur les dotations, le salaires des membres du gouvernement ou autres émoluments des parlementaires.
« S'agissant du prochain gouvernement, tout en saluant l'idée du nouveau Premier ministre de réduire sa taille, la VSV souhaite également la transparence en ce qui concerne les dotations, salaires des ministres et autres émoluments des parlementaires à travers une publication solennelle sur ce que va toucher chaque ministre, député national... », lit-on dans le communiqué de la VSV.
La VSV croit qu'il est possible de privilégier au plus haut point le bien-être de la population congolaise en rompant avec les antivaleurs telles que la corruption, le détournement des deniers publics, les injustices criantes entre diverses couches socioprofessionnelles ainsi que les augmentations intempestives de seuls émoluments et autres salaires des animateurs des institutions.
Du reste, la VSV espère que la formation de ce nouveau gouvernement ne prendra pas beaucoup de temps étant donné “qu'il ne sera pas éléphantesque”.
"La VSV prend acte de la nomination du Premier ministre Sama Lukonde par le Chef de l'État Félix Tshisekedi et espère que la formation rapide du nouveau gouvernement non éléphantesque ne prendra pas plusieurs mois à cause du partage des postes ", note l’ONG.
La formation du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le premier de Félix Tshisekedi, avait pris beaucoup de temps avant sa publication. Les FCC et CACH alors en coalition, avaient trouvé un consensus après plusieurs mois de discussions.
Clément MUAMBA