RDC : entreprendre en plein Covid-19, focus sur celles qui ont relevé le défi

RDC : entreprendre en plein Covid-19, focus sur celles qui ont relevé le défi

L'année 2020 a été fortement marqué par la Covid-19. Cependant au-delà de cette dure réalité, des femmes ont révélé leur degré de résilience en RDC. Ce 31 décembre, Desk Femme vous propose  une sélection de celles qui ont relevé le défi d’entreprendre malgré la pandémie.

Tisya Mukuna, avec son café « La Kinoise »

Depuis toujours, Tisya Mukuna avait entendu dire que le café ne pousse pas à Kinshasa. Elle a donc voulu relever le défi en implantant du café dans la zone des collines à Mont-Ngafula (une commune du sud de la ville de Kinshasa). Après trois ans de dur labeur, elle s’est enfin décidée à le commercialiser en 2020. 

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Tisya Mukuna.

Tisya Mukuna est allée à la rencontre des différentes personnalités congolaises, des médias et des supermarchés pour faire connaitre « sa Kinoise ». Chaque jour sur son compte Twitter, elle développe des nouvelles idées pour ce produit, tels que proposer du latte-art (dessin au lait dans des tasses de café), du café en bouteille, et bien d’autres.   Ce n’est pas fini. Le 28 décembre, cette ambitieuse entrepreneure a annoncé se lancer un nouveau défi dès 2021. A savoir, rencontrer des personnes qui, comme elle, sont atteintes de vitiligo (une maladie qui se caractérise par une dépigmentation par plaques de la peau), capables d'en parler confortablement avec notamment des dermatologues, échanger sur cette pathologie, libérer la parole sur ce qui est inconnu.

Relire : https://actualite.cd/2020/08/03/tisya-mukuna-et-sa-kinoise-propose-un-cafe-100-congolais

Sist’hairs Cosmetics, une histoire de sororité capillaire

C’est l’histoire de quatre sœurs, qui ont décidé de faire des soins cheveux, de la peau et de la beauté naturelle leur cheval de bataille. Elles se sont inspirées de leur mère, cinquantenaire et toujours aussi jeune. En Février 2020, alors que les nouvelles du coronavirus étaient déjà parvenues à Kinshasa, elles ont lancé leur marque proposant ainsi, tous types de soins idéaux. 

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Sist’hairs Cosmetics.

Relire : https://actualite.cd/2020/08/04/sisthairs-cosmetics-une-histoire-de-sororite-capillaire

Bibiche Kukendi, Mireille Mulumba et Ruth Malanda, vendeuses des masques 

La première est Mère de 6 enfants. Elle habite près de la Route Mokali à Kimbanseke (une commune urbaine du sud-est de la ville). Quand la pandémie s’est annoncée à Kinshasa, Bibiche Kukendi n’a pas hésité de virer vers le commerce des masques pour nourrir sa famille. Dès 4heures du matin, elle quitte son domicile pour le centre-ville où elle passe toutes ses journées.  C’est également le cas de Mireille et Ruth. Elles ont fait de la vente des masques, une véritable opportunité.

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vendeuse des masques.

Relire ce reportage : https://actualite.cd/index.php/2020/10/21/covid19-la-vente-des-masques-une-veritable-aubaine-pour-certaines-commercantes

La sixième édition du Sultani Makutano a vécu

Prévue au départ du 10 au 12 septembre 2020, la sixième édition de Sultani Makutano, un reseau d’Affaires porté par Nicole Sulu, avait également rencontré l’épreuve de Covid-19. Après un moment d’attente, l’édition 2020 a finalement été annoncée et tenue le 12 décembre au Pullman Hôtel à Kinshasa. Makutano réunit depuis 2016 les champions économiques de la RDC, de l’Afrique ainsi que les décideurs (chefs d’Etat et ministres) pour créer des synergies, développer les opportunités d’affaires et produire l’intelligence économique collective à même de transformer durablement les économies de la région. 

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Makutano 6.

Nicole Sulu, qui en est l’initiatrice est Chef d’Entreprise. Son objectif à travers ce réseau, est de constituer un grand réseau d’entrepreneurs à travers l’Afrique et sa diaspora

"J’ai passé ma nuit dans un dépôt ", le témoignage choquant de Souzy

Terminons cette rétro des femmes qui ont relevé le défi d’entreprendre en plein Covid-19 par les témoignages de Moseka, Gertrude, Hortense, Schola, Maguy, Kethia, Odette et Souzy.  Le 18 décembre, les autorités congolaises décident d’instaurer un Couvre-Feu à Kinshasa, entre 21 heures et 5heures du matin, une des mesures contre la deuxième vague de coronavirus. A Kinshasa, des commerçantes des pains et de légumes principalement, ne veulent pas connaitre une rupture de stock. Certaines d’entre-elles ont quitté leurs domiciles la veille du premier jour du Couvre-feu. C’est le cas de Souzy, rencontrée près de la station d’essence du Boulevard Sendwe. Cette femme a passé nuit dans un dépôt de marchandise. 

M Redécouvrez leurs témoignages : https://actualite.cd/2020/12/19/rdccouvre-feu-jai-passe-ma-nuit-dans-un-depot-des-vendeuses-temoignent

Prisca Lokale