La chanteuse congolaise Elizabeth Tshala Muana Muidikayi a passé la nuit au cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR) après son arrestation lundi dans la journée.
L’ancienne présidente de la ligue des femmes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) est au cœur de polémique après la sortie de sa chanson intitulée « Ingratitude ». Ce tube dont les paroles sont mises en corrélation dans l’opinion avec la situation politique du pays.
Cette arrestation suscite des réactions d’inquiétude de certaines personnes et organisations. Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo s’est dit inquiet et déplore « cette dérive qui est contraire à la volonté de promouvoir et protéger les droits de l’homme, notamment la liberté d’expression des acteurs culturels ».
Ce service de l’ONU rappelle que cette situation intervient « après la censure et les menaces contre Jean Jacques Kibinda Pembele « Karmapa », auteur de la Chanson « Mama Yemo ».