Interpellation de Ruberwa : pour la société civile du Sud-Kivu, il faut que des sanctions s'en suivent

Photo ACTUALITE.CD.

Azarias Ruberwa, ministre d'État de la décentralisation et réformes institutionnelles est attendu ce lundi 19 octobre à l’Assemblée nationale où il va s’expliquer sur l'installation des animateurs de la commune de Minembwe (Sud-Kivu). Ruberwa est vivement attendu par les députés. La société civile du Sud-Kivu s’intéresse aussi à la question. Elle souhaite que des sanctions puissent être prises dans cette affaire.

« Nous ne pouvons que saluer l'interpellation devant la représentation nationale parce que cette question de Minembwe a fait couler beaucoup d'encre et de salive et nous à la nouvelle dynamique de la société civile on avait exigé que les comptes soient faits, que la population soit fixée sur les responsabilités par rapport à ce qui s'est passé à Minembwe, qui a fait quoi et pourquoi il l'a fait et à la fin de compte qu'on ne s'arrête pas à l'interpellation. On aurait souhaité qu'au-delà de la simple interpellation qu'il y ait des sanctions », a dit à ACTUALITE.CD Jean Chrysostome Kijana, président de la Nouvelle dynamique de la société civile en RDC.

Pour le cadre de concertation de la société civile, c'est une grande opportunité pour découvrir toutes les vérités autour de cette question.

« Pour nous comme cadre de concertation de la société civile, nous pensons que c'est une grande et très grande opportunité. Cette interpellation va révéler beaucoup de choses parce qu’il y a des désinformations et des coups bas sur ce qui s'est passé à Minembwe. Il est grand temps pour que la vérité éclate une seule fois pour toute. Est-ce que c'est la mission qui a été détournée, est-ce qu'il est vrai que la mission avait été acceptée », ajoute Zozo Sakali président du cadre de concertation de la société civile au Sud-Kivu.

C’est le 28 septembre dernier que le bourgmestre de la commune de Minembwe a été installé par une forte délégation composée notamment du ministre de la défense, du ministre d’Etat de la décentralisation, des chefs de l’armée et de la police ainsi que de 10 députés nationaux. 

Justin Mwamba