RDC-CENI : en attendant le calendrier de la session de septembre à l’Assemblée nationale, aucune autre démarche n’est à ce stade envisagée après l’entérinement contesté de Malonda

La répulsion réservée à Ronsard Malonda a encore ses effets sur le processus de désignation du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). A ce stade, rien n’est encore envisagé, la machine semble être à l’arrêt. En attendant la publication du calendrier des matières à traiter au cours de la session de septembre à l’Assemblée nationale, cette dernière considère toujours avoir accompli le travail et qu’il restait à d’autres parties de désigner leurs membres pour le prochain bureau de la CENI.

« L’Assemblée nationale ne voudrait pas être accusée d’avoir été à l’origine de tout retard électoral. », avait lancé Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse à la clôture de la session de mars.

Ce jour, même le rapporteur de cette chambre n’a rien à dire sur cette question. Il préfère donner néanmoins son opinion qui n’engage pas son institution.

« Vous savez la procédure qui avait été entamée et les soubresauts qui en sont suivis en ce moment-là. Je ne sais pas qu’est-ce que je peux vous dire maintenant, parce que le dossier a été transmis à la hiérarchie et la hiérarchie a réagi dans le sens que vous connaissez mieux que moi et pour le moment, moi je ne sais pas ce que je peux dire. Là, c’est vraiment l’institution dans son ensemble qui pourra voir quelle est la voie à suivre », a dit à ACTUALITE.CD, le professeur Célestin Musao.

Pour rappel, c’est depuis le 02 juillet que l’Assemblée nationale avait entériné Ronsard Malonda comme président de la CENI.  Cet entérinement contesté avait provoqué des vives manifestations à travers le pays jusqu’à causer des morts.

Plusieurs organisations politiques et de la société civile préconisent les réformes et l’audit de la CENJI avant de passer à la désignation de ses nouveaux dirigeants.

Ivan Kasongo