Ituri : plusieurs sites miniers sont exploités par des entreprises “non conformes” dans les territoires de Djugu et Mahagi, dénonce le député Samuel Adubangu

Ph.ACTUALITE.CD

Le député national Samuel Adubangu s'est dit indigné par l'exploitation, qu'il qualifie d’illégale, par des entreprises "non  conformes" dans plusieurs sites miniers dans les territoires de Djugu et Mahagi en province de l’Ituri. Il pointe du doigt les autorités de la Sokimo qui, selon lui, ne vise que leur intérêt privé dans la signature des contrats avec ces entreprises destinées à exploiter les sites miniers.

Pour cet élu de la contrée, plusieurs entreprises ne répondent pas aux normes standards des renommées internationales pour l’exploitation des sites miniers. 

« Nous sommes indignés  une fois de plus par le comportement des autorités de la Sokimo dont en tête Mr Pela. Nous avons remarqué que plusieurs sites miniers sont en train d'être exploités par les entreprises qui ne répondent pas aux normes standards des renommées internationales à Djugu et Mahagi. Par exemple à Mahagi, j'ai trouvé un sujet chinois avec un ordre de mission  bien signé par le directeur de la sokimo pour venir faire l'expertise dans le Carré minier Nzani-Kodo dans la chefferie des Alurs Djuganda à Mahagi pour vendre ce périmètre à l'entreprise Kodo-ressources dont nous ignorons tous l’existence. Nous sommes dans quel pays concrètement? », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD. 

Samuel Adubangu appelle aux autorités à la vigilance et recommande à la Sokimo de procéder à la signature des contrats avec les entreprises qui répondent aux conditions préalables.

« Nous en appelons à l'intervention des autorités compétentes dont le ministre de portefeuille dans la gestion de la Sokimo surtout sur l'aspect de passation des contrats avec les entreprises.  Il y a beaucoup de choses qui se déroulent pour les intérêts privés des individus et non de la République. Nous allons bientôt mener des actions parlementaires (…). La fois dernière, on a voulu vendre un immeuble à Kinshasa et on n'a pu intervenir rapidement pour bloquer cette pratique. Environ 5 ans passés, une entreprise était venue nous escroquer ici, elle a exploité nos gisements sans rien faire et elle avait tout abimé ici notamment les routes, infrastructures, pour nous laisser dans l'obligation de réparer », a ajouté le  député Samuel Adubangu.

Face à toutes les allégations du député, les autorités de Sokimo n'ont pas encore réagi.

Franck Asante, à Bunia