L'association du corps académique et scientifique de l'Université de Lubumbashi (ACASUL) a décidé ce samedi de reprendre le mouvement de grève. C'était à l'occasion de l'Assemblée générale extraordinaire. Initialement annoncée dans la salle Wazia de la faculté des sciences sociales de l'UNILU , cette assemblée générale extraordinaire s'est déroulée dehors devant cet auditoire , la salle étant fermée par les autorités académiques .
"Nous demandons le manque à gagner 2017-2018 , 2018-2019 , le trop perçu sur véhicules des professeurs. C'est depuis 2007 que le gouvernement doit à chaque professeur 3.000 $. Nous demandons la mécanisation , qu'on arrête le sous paiement et que chacun d'entre nous soit payé à son grade. Que le barème salarial soit conforme au statut de l'UNESCO , parce que la RDC est également de cet organisme international", a dit le secrétaire général de l'association du corps académique et scientifique de l'Université de Lubumbashi , Jean Claude Moket.
Les membres de l'ACASUL, présents à cette assemblée, ont adopté à plus de 90% à ce mouvement de grève .
Pour le secrétaire général de cette structure qui regroupe les professeurs, chefs de travaux et assistants de l'UNILU, cette démarche vise à protéger l'étudiant qui est devenu une victime expiatoire .
" Les professeurs doivent avoir la considération, car de cette considération, l'enseignement sera efficace et efficient . Et c'est l'étudiant qui est considéré aujourd'hui comme victime expiatoire. Tant que le professeur n'est pas bien payé , c'est l'étudiant qui restera toujours la victime, la vente des syllabus sera toujours obligatoire ", a-t-il martelé.
Pour cette année académique 2019-2020 , c'est la première fois que les professeurs, chefs de travaux et assistants de l'Université de Lubumbashi vont en grève. l'ACASUL conditionne la reprise des cours par la solution à ses revendications par le gouvernement congolais.
José Mukendi