Le regroupement politique Action dans l'unité (ADU) a, dans une déclaration politique faite hier vendredi 26 juin, dénoncé un plan de déstabilisation de l'Assemblée nationale et condamne la recrudescence des attaques "barbares" dont sont victimes les députés nationaux depuis un certain temps, estimant que ceci est un retour vers "la pensée unique".
Ce regroupement membre du Front Commun pour le Congo (FCC), dont le Ministre de l'ESU, Thomas Luhaka est le principal leader, épouse l’idée d’une cohabitation avancée par le PPRD. L’ADU encourage les députés nationaux à assumer pleinement leurs responsabilités par le travail parlementaire.
« L'ADU dénonce le plan de déstabilisation de l'Assemblée nationale par certaines forces occultes bien identifiées ; elle condamne le cycle récurrent des attaques barbares perpétrées ces derniers jours contre les députés nationaux, élus légitimes du peuple, dans l'enceinte même du Palais du peuple, entamant ainsi l'inviolabilité du siège du parlement. Ces manœuvres ainsi que ces divers tentatives de musèlement du travail des parlementaires, avec comme objectif, le retour à la pensée unique, qui va consacrer un sérieux recul des acquis de la démocratie obtenus difficilement », a déclaré le député Yemba Bony, Président de ce regroupement.
Le bureau politique de l'ADU encourage les députés et fustige cette attitude tendant à "freiner" le débat républicain qui fonde tout travail parlementaire.
« ADU encourage tous les honorables députés nationaux à assumer pleinement leurs responsabilités par le travail parlementaire pour lequel le peuple souverain les a élus et dénonce les intimidations tendant à freiner le débat républicain qui fonde tout travail parlementaire, gage de vitalité démocratique d'un État », renseigne le député Yemba Bony avant de de se déclarer favorable à une éventuelle cohabitation.
« S'agissant de la coalition FCC-CACH, l'ADU est prête, autant que le FCC, pour l'instauration d'un régime de cohabitation, si le partenaire CACH estime ne plus partager la vision qui a fondé la coalition », conclut-il.
Berith Yakitenge