Les députés se sont lâchés sur Kankonde : plus 30 questions en 3 heures d’audition à la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale

Photo ACTUALITE.CD.

Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur et sécurité, Gilbert Kankonde a été auditionné ce mardi 19 mai, par la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale. Il était question de l’écouter à propos des cas de criminalité grandissante dans les grandes villes à savoir Kinshasa, Lubumbashi et Goma.

Les députés membres de ladite commission se sont apésantis aussi sur les tueries persistantes dans l’est du pays notamment en Ituri. Ainsi, les députés ont posé plus de 30 question au patron de sécurité. 

" C'était un bon moment où nous avons essayé d'adresser à l'autorité, la situation sécuritaire du pays. Vous avez à Lubumbashi où on entre dans des maisons et tue, le phénomène wewa à Kinshasa, le kidnapping, Bundu Dia Mayala à Kinshasa et dans le Kongo central, (...)une question également posée sur l'allegation des troupes étrangères au Nord-Kivu, l'incursion des troupes zambiennes vers Muliro. Plus de 30 questions ont été posées et le vVice-premier ministre, ministre de l'intérieur les a notées et a promis de revenir jeudi pour répondre à toutes ces questions. Notre souci c'est qu'on arrive à identifier les causes et les acteurs de la recrudescence de l'insécurité dans notre pays. Il faut qu'on identifie les solutions", a dit Juvénal Munubo, rapporteur de la commission.

Gilbert Kankonde a  évoqué la question des moyens et des effectifs des agents des forces de l’ordre.

" Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur et sécurité a évoqué un problème des effectifs et des moyens. Beaucoup de députés sont intervenus pour lui dire qu'il faut faire avec le moyen disponible. Il y a un budget que nous votons chaque année" , a ajouté M. Munubo.

L'option de convoquer le VPM de l'intérieur a été levée lors de la dernière réunion de la commission défense et sécurité, ava,t d’etre avalisée par la conférence des présidents.

M. Kankonde était accompagné de ses collaborateurs, notamment les responsables de la police et de la Direction générale de migration (DGM). 

Berith Yakitenge