Programme de 100 jours : le vice-ministre de la justice a visité les patrons de SAFRICAS, SAMIBO et Office des routes détenus à la prison de Makala 

Photo ACTUALITE.CD.

Le vice-ministre de la justice, Bernard Takaishe Ngumbi s’est rendu ce lundi 2 mars à la prison centrale de Makala, pour visiter les chefs de SAFRICAS, SAMIBO et Office des routes détenus depuis peu dans cette maison carcérale suite aux soupçons de détournement des millions de dollars alloués pour la construction des sauts-de mouton et les maisons préfabriquées à Kinshasa dans le cadre de programme d’urgence de 100 jours de Félix Tshisekedi.

L’objectif de cette visite, d’après le vice-ministre était de se rendre compte si ces détenus sont en bonne santé après les allégations de malaise de certains parmi eux la semaine dernière.

« Il y avait plus de peur que de mal, selon les informations nous parvenues, nous avons été saisi et instruit par le président de la République de venir vérifier tout ce qui se serait en train de se passer par rapport aux détenus qui étaient interpellés pour des  raisons d’enquêtes, sur les logements sociaux et sur des sauts-de mouton, comme quoi ils étaient torturés, pendant leur interrogatoire et il fallait vérifier, il nous revenait comme une obligation professionnelle pour venir voir. Nous avons vérifié et nous avons constaté qu’il y avait plus de peur que de mal, tout ce qui était en train de se renconter sur les réseaux sociaux était faux. Nous avons eu un entretien tour à tour avec les détenus, et nous avons remarqué qu’ils sont en parfaite santé », dit vice-ministre de la justice.

Une instruction judiciaire avait été ouverte depuis 8 février au bureau de Adler Kisula Betika Yeye, Procureur Général près la Cour d'appel de Kinshasa/Matete aux fins d’investiguer sur l’exécution des travaux publics (construction des sauts-de-mouton, construction des logements sociaux et autres) inscrits dans le programme d’urgence de 100 jours initié par Félix Tshisekedi. Ceci fait suite à l'arrêt des tr avaux dans plusieurs chantiers une année après le lancement des travaux.

Thérèse Ntumba