RDC : reddition des miliciens CODECO en Ituri, les besoins humanitaires s'imposent déjà dans le site de transit (STAREC)

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Au moins 233 miliciens de coopérative pour le développement du Congo (Codeco), un mouvement tribal et armé se sont rendus aux forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), vendredi 03 janvier.

 

Ces miliciens installés dans un site de transit dans le centre de négoce Kpandroma, dans le territoire de Djugu (Ituri). Le chargé de mission du programme de stabilisation à l'est de la République démocratique du Congo (STAREC), qui joue le rôle de médiation entre ce groupe des miliciens et l'état congolais précise que des besoins urgents se font remarquer dans ce site. Il plaide pour une assistance assistances humanitaire. "Ces miliciens ont montré leur volonté en quittant la brousse pour venir dans le Site de transit en question, mais nous avons de sérieux problèmes dans le site. Il faut avoir des moyens pour leur alimentation, leur prise en charge , des soins médicaux et c'est important d'aménager leurs Sites de transit pour qu'ils se sentent à l'aise. Voilà un peu des difficultés que nous traversons avec eux dans ce site. Nous starec avons déjà fait notre rapport à la hiérarchie qui est le gouvernement centrale que provincial et nous attendons d'eux une suite favorable"", a précisé Jean - Marc Mazio. Les violences armés ont éclaté dans le territoire de Djugu depuis décembre 2017, faisant des centaines des civils dans les rangs des civils. Un nouveau regain des violences en Juin 2019 avait contraint près de 360.000 personnes à se déplacer, principalement dans les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi, portant le total des déplacés internes dans la Province à 1,2 million d’après le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Parmi eux, 227.000 vivent dans 87 sites gérés par le HCR et OIM, tandis que la majorité loge dans des familles d’accueil, dans des communautés disposant déjà de faibles ressources. Face à la violence qui prenait un caractère ethnique, le président Félix Tshisekedi avait dénoncé une "tentative de génocide" pour "déstabiliser" son pouvoir.  

Frank Asante