Gécamines-Ventora : « Il s'agit d'un acharnement contre Albert Yuma » (Notabilités katangaises)

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Réunis au sein des communautés de l'espace katangais, les cadres et membres de celles-ci ont réagi au prétendu blanchiment des capitaux de près de 200.000.000 € qui pèse sur Albert Yuma, Président du conseil d'administration de la Gécamines.

« ...les communautés de l'espace katangais s'étonnent de constater que malgré la clarté du dossier, les fausses allégations sont relayées et largement diffusées. Il s'agit d'un acharnement contre ce digne fils du Katanga »,  disent-ils dans une déclaration ce vendredi 27 décembre.

Et d'ajouter : « le dossier étant entre les mains de la justice et que les principaux acteurs ont été entendus et fait leur déposition, les communautés de l'espace katangais demandent à la justice d'examiner ce dossier en toute diligence et de rendre le jugement en toute impartialité ».

Dans ce dossier, en octobre 2017, Fleurette Mumi, société appartenant à Dan Gertler, avait prêté la somme de 128.000.000 € à la Gécamines. Selon la Gécamines, cet argent était destiné à ses propres projets de développement. Mais selon les documents brandis par la société, la quasi-totalité a été versée au trésor public au titre de paiement d’avances sur fiscalité. Le solde aurait été conservé au compte de la Gécamines pour le Fonds de roulement de l’entreprise en vue de la production et du fonctionnement.

Cette créance  est arrivée à échéance en avril 2018 pendant que l’homme d’affaires et ses sociétés sont frappés par les sanctions américaines. Entretemps, un jugement du tribunal de commerce de Lubumbashi exige à la Gécamines de s’acquitter de cette somme auprès de Ventora, qui se présente comme la nouvelle société qui remplace Fleurette Mumi.

Dans leur déclaration lue par Félix Kabange Numbi, cette notabilité katangaise a mis en garde toute personne "qui cherche à s'en prendre à Albert Yuma".

« ... A cet effet, les communautés de l'espace katangais se réservent le droit de poursuites judiciaires à l'endroit de quiconque violerait les droits de ses enfants, le cas échéant à l'endroit de monsieur Georges Kapiamba pour diffamation ».

Dans cette affaire, l'ACAJ a pris position pour exiger que justice soit totalement faite.