Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président de la République, a répondu à la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Il lui donne raison et qualifie les missions diligentées par l’Inspection Générale des Finances (IGF) auprès de quatre sociétés membres du patronat d’irrégulières.
Kamerhe justifie sa décision par la loi portant interdiction de contrôle et recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’Etat sans requêtes des régies financières. Il souligne également que les missions de contrôle de l’IGF devraient requérir l’instruction de la présidence de la république ou tout au moins l’information.
#RDC: ACAJ condamne cette nlle lettre du Directeur de Cabinet du PR FATSHI ctre l’IGF. Elle traduit 1 volonté d’entraver le travail de cet organisme de contrôle d finances et recettes publiques. La FEC doit mettre fin à cette PRATIQUE DE TRAFIC D’INFLUENCE INACCEPTABLE!?? pic.twitter.com/iHHHepamCy
— Georges Kapiamba (@KapiambaGeorges) September 3, 2019
Les inspecteurs eux brandissent leur autonomie financière et administrative, qui d’après eux, leur donne le droit de mener leurs enquêtes aussi de manière indépendante. Ils expliquent également que la loi leur donne le pouvoir de mener des enquêtes au second niveau auprès des entreprises qui collectent les impôts au nom de l’Etat.
A ce stade, les enquêtes sont bloquées et l’IGF espère une intervention du Chef de l’Etat en personne pour prendre une ultime décision.
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