Dans le programme du gouvernement soumis aux députés nationaux, le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a annoncé la réforme des services des renseignements « de manière à les rendre capables d’anticiper et de prévenir les événements tant en matière politique, sécuritaire et économique, et leur donner une image nationale et républicaine incontestable ».
« Il n’y aura plus de répression au Congo pour les opinions politiques. J’ai été très clair lorsque j’ai tenu la première réunion du Conseil supérieur de la défense. L’Administrateur général de l’ANR y avait été convié. Je lui avais très clairement dit que je voulais humaniser les services des renseignements. On ne peut plus avoir les services des renseignements qui sont une police politique pour mettre les gens dans les cachots qui ne sont pas d’ailleurs aux conditions standards, ça c’est fini », avait affirmé Félix Tshisekedi devant les ressortissant Congolais en février, à Windhoek (Namibie).
Depuis, Justin Inzun Kakiak a pris la tête de l’Agence Nationale de renseignements (ANR) en remplacement de Kalev Mutond, un des piliers de l’ancien régime. Ilunga Ilunkamba et Justin Inzun Kakiak ont donc la délicate charge de bâtir cette nouvelle ANR dont le contrôle n’est pas du tout aisé en témoigne la récente réquisition de l’Inspection générale des finances sur les fonds dépensés par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi
Berith Yakitenge