Dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), le Conseil international des droits de l’homme avait formulé, en mai dernier, plusieurs recommandations à l’endroit de la RDC, en rapport avec les droits des citoyens.
Ces recommandations concernent, entre autres, la situation des femmes, des enfants, des personnes vivant avec handicap, des personnes vivant avec le VIH/SIDA, des albinos, la paix, l’environnement, la gratuité de l’enseignement de base, des peuples autochtones, la réforme de la justice, etc.
Quelques organisations non gouvernementales de lutte pour le respect de droit de l’homme, en partenariat avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), ont restitué le travail réalisé au cours d’un atelier « stratégique », organisé du 13 au 14 août, sur la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) à l’endroit de la RDC par le Conseil international des droits de l’homme.
Les ONG et la CNDH se sont réunies pour mettre en place les stratégies communes devant permettre au gouvernement congolais d’accepter un plus grand nombre possible des recommandations qui lui ont été adressées lors du Conseil international des droits de l’homme dans le cadre de l’EPU.
« Toute question des droits de l’homme est prioritaire, nous voulons que le gouvernement se prépare à accepter le plus grand nombre des recommandations qui sont nécessaires et utiles, qui puissent, d’ici au prochain cycle, apporter une véritable amélioration de la situation dans toutes les catégories sur lesquelles nous insistons », a dit William Mbaya, représentant du président national de la CNDH, au cours des travaux organisés au Centre Carter, à Kinshasa.
Cet avis a été partagé par les ONG qui luttent pour le respect des droits de l’homme à l’instar de la Voix des sans voix (VSV), le collectif des personnes vivant avec handicap, le collectif des personnes vivant avec albinisme, le collectif des avocats, les femmes autochtones, etc.
«Nous nous approprions des recommandations issues de l’EPU du 3ème cycle et demandons au gouvernement de les accepter pendant la session de septembre 2019 au Conseil des droits de l’homme. Nous nous engageons à mettre en œuvre toutes les recommandations que le gouvernement acceptera tant pour la vulgarisation que pour des actions de terrain en partenariat avec le gouvernement pour l’intérêt supérieur de la nation », a précisé Henri Wembolua, coordonnateur du Réseau de Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme, Victimes, Témoins et Professionnels des Médias (REPROVED).
La RDC a été examinée le 07 mai 2019 par le Conseil international des droits de l’homme dans le cadre de l’EPU. Il y avait eu 267 recommandations qui lui ont été adressées et qui ne sont pas encore officiellement validées.
Thérèse Ntumba