Constant Omari Selemani élevé au rang de 1er vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF). C’est l’une des décisions prises par le comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain lors de l’assemblée générale tenue ce jeudi 18 juillet au Caire, en Egypte. 2ème vice-président après l’élection d’Ahmad Ahmad à la tête de la CAF en mai 2017, le président de la fédération congolaise de football prend la place du Nigérian, Amaju Melvin Pinnick.
Très proche de l’ancien président Issa Hayatou avant de devenir bras droit du Malgache, qu’il a beaucoup aidé pour son élection, Constant Omari qui dirige la FECOFA depuis 16 ans a gravé plusieurs échelons au sein de la CAF pour atteindre ce niveau. Il est passé par différentes commissions de la CAF. Il siège également comme membre du conseil à la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Son élévation intervient 24 heures après la tension qui sévit autour de sa personne. Pour avoir tenus des propos qualifiés d’injurieux contre Seth Kikuni, DG de l’entreprise KMSI, Omari fait l’objet d’une plainte de l’ancien candidat président de la république au parquet général près la cour d’appel de la Gombe. Une structure dénommée Tshilombo toutes tendances, 3T en sigle projette le 24 juillet une marche pour demander sa démission à la tête de la FECOFA. L’élimination des Léopards à l’étape de 8ème de finale à la CAN Egypte 2019 a créé des frustrations dans le milieu sportif congolais qui d’ailleurs estime « désastreuse » l’organisation du football au pays depuis une décennie.
En avril 2018 Constant Omari avec ses 4 co-accusés dont le secrétaire général aux sports, Barthélemy Okito et deux de ses adjoints à la FECOFA, Théobald Binamungu et Bobo Bondembe avait été détenus pendant une nuit au cachot du parquet général près la cour d’appel de Matete. Il était comme les 3 autres, interpellé par les services du conseiller spécial du Chef de l’Etat de l’époque en matière de bonne gouvernance, blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et lutte contre la corruption, Luzolo Bambi Lesa pour détournement des finances alloués au football. L’état de somme de plus de 2 millions pour deux matchs amicaux des Léopards en mars et mai 2018, contre respectivement la Tanzanie et le Nigéria était à la base de cette affaire alors que les léopards invités, devraient logiquement être pris en charge par leurs hôtes.
Fonseca Mansianga