Lamuka entame, ce jeudi 21 mars, des discussions autour de son avenir. Cette réunion dite préparatoire peut prendre 48 heures et devra fixer ces leaders politiques sur les principaux axes à prendre. Elle sera suivie d'une autre, probablement le 24 mars, et qui ne réunira que les leaders.
Martin Fayulu se bat toujours pour faire éclater « la vérité des urnes ». Il a même proposé la réorganisation de la présidentielle. Pendant sa tournée nationale, on l’avait accompagné d’Adolphe Muzito. Malgré le silence de Jean-Pierre Bemba, le MLC, son parti, continue à rejeter également tout rapprochement avec le nouveau pouvoir. D’ailleurs, le MLC s’est montré très critique envers Tshisekedi dénonçant « l’amateurisme » au sommet de l’Etat.
Pour sa part, Congo Na Biso, le parti de Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, a pris acte du départ de Joseph Kabila de la présidence du pays. S’agissant des relations du parti avec les autres regroupements politiques, Congo Na Biso se montre ouvert et compte négocier « des partenariats et alliances solides avec les partis politiques respectueux du souverain primaire qu’est le peuple congolais et de son droit naturel d’élire sans entraves les dirigeants du pays, ses serviteurs ».
Concernant le soutien à la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de décembre dernier, CNB prendra activement part à la rencontre de Bruxelles.
« Dans l’immédiat, nous entendons prendre une part active aux consultations internes de ce mois de mars devant statuer sur l’avenir de LAMUKA, ce grand regroupement politique qui a su conquérir les cœurs des Congolais de toutes les provinces et catégories sociales », disait Maître Darius Tshey a Tshey, secrétaire général adjoint du parti.
Du côté de Moïse Katumbi, Ensemble pour le Changement a finalement reconnu Tshisekedi comme président de la République Démocratique du Congo, « malgré les irrégularités constatées dans le processus électoral ». Dans un communiqué fin février, le cabinet de Katumbi disait que l’ancien gouverneur et Ensemble vont continuer le combat « au sein de l’opposition ». Pendant ce temps, Gabriel Kyungu a très clairement affiché son soutien à Félix Tshisekedi.