<b>Le Premier ministre Bruno Tshibala a invité, samedi 26 mai dernier, ses partisans à accepter l’utilisation de la machine à voter lors des élections prévues le 23 décembre 2018.</b>
Au cours d’un meeting à la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), Bruno Tshibala a affirmé que ceux qui contestent la machine à voter ne veulent pas des élections.
<i>“Il faut faciliter les opérations et en réduire le coût. La machine à voter est juste une imprimante. Tout celui qui vous demande de refuser la machine à voter ne veut pas des élections”</i>, a-t-il lancé au public.
Cet outil inséré dans le système de vote est objet des controverses dans la classe politique. L’Opposition estime que la machine à voter faciliterait des fraudes massives lors des scrutins.
Tshibala a réaffirmé à ses partisans “<em>sa détermination</em>” d’organiser les élections crédibles, “<em>les premières que le pays n'ait jamais connues</em>”.
<i>“Nous nous sommes décidés d'opter pour le régime républicain qui veut que les élections soient le seul mode d'accession au pouvoir. Puisque la politique est aussi l'art du compromis, nous sommes allés au dialogue. Du vivant de feu Tshisekedi Etienne nous avons négocié et il a été question de la formation d'un gouvernement d'union. Depuis le 16 mai, date de notre investiture, nous nous sommes fixés 4 objectifs : l'organisation de bonnes élections, les meilleures de l'histoire de notre pays le redressement de l'économie, aujourd'hui nous avons stabilisé le taux de change, le social, nous faisons de notre mieux pour ajuster les salaires”</i>, a précisé le premier ministre.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a rassuré vendredi dernier que convocation de l’électorat interviendra dans moins d’un mois.
<b>Rachel Kitsita </b>