Le président Joseph Kabila a qualifié ce vendredi 26 janvier la situation sécuritaire “<em>d'inquiétante</em>” dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
“Il n’y a que deux provinces là où nous avons une situation que je peux qualifier d’inquiétante. C’est la province du Nord-Kivu et la province du Sud-Kivu”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse qu'il a tenue au Palais de la Nation.
Selon lui, le “<em>problème le plus sérieux</em>” se situe à Beni où l’armée combat les rebelles islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF).
Dans la région du Kasaï, Joseph Kabila estime que la situation sécuritaire s’est améliorée à 85%.
Pour les deux Kivu et les provinces du Kasaï touchées par les violences, Kabila indique qu’il faut des “<em>sanctions exemplaires</em>”.
Le 13 janvier, l’armée a lancé une offensive “générale et généralisée” contre les groupes armés dans le grand nord de la province du Nord-Kivu.
Dans cette région frontalière avec l’Ouganda, l’armée combat principalement les ADF accusés d’avoir tué 15 casques bleus de l’ONU, en décembre dernier .
Ces rebelles retranchés au Nord-Kivu depuis 1995, sont aussi accusés d'avoir tué un millier de civils entre 2014 et 2016, dans le territoire de Beni.