<span style="font-weight: 400;">Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI, est confiant: l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les Kasaï sera clôturée au plus tard le 31 janvier 2018 tel que prévoit le calendrier électoral.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Le calendrier a fixé la fin de l’enrôlement dans l’espace Kasaï (Kasaï, Kasaï Central Luilu et Kamiji), qui constitue les derniers Centres d’inscription au 31 janvier 2018 et cette date sera respectée »</span></i><span style="font-weight: 400;">, précise Jean-Pierre Kalamba qui estime qu’à ce stade, aucune contrainte ne pourrait les empêcher à respecter cette date prévue.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Nous avons prévu d’enrôler dans cet espace 3.456.053 électeurs. Au jour du 26 novembre nous avons été à 2.895.401 électeurs soit 83%. Nos prévisions risquent d’être atteintes d’ici fin décembre parce qu'à ce ne sont que les statistiques jusque novembre. A partir du 12 décembre la CENI commencera à fermer certains centres », </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit Jean Pierre Kalamba</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« A travers les 24 provinces que la CENI a enrôlées, elle n’a pas eu à dépasser le délai de trois mois par centre d’inscription. Au-delà de nos imperfections et nos qualités multiples, des agents travaillent, leurs frères les encadrent, comme chef de village, chef de territoire etc. à ce jour, nous avons ce résultat et c’est ce qui nous intéresse »</span></i><span style="font-weight: 400;">, s’est-il réjoui. </span>
<span style="font-weight: 400;">La CENI espère par contre que la situation sécuritaire pourrait rester plus au moins stable jusqu’à la fin de l’enrôlement de façon à permettre à cette opération de se terminer dans le calme. </span><i><span style="font-weight: 400;">« Nous supplions les autorités politico-administrative pour qu’elles sécurisent nos agents au même titre qu’elles sécurisent les matériels »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a plaidé Jean-Pierre Kalamba.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Le problème se pose au niveau de la province du Kasaï, jusqu’au mardi 28 novembre, il y a que 48% d’enrôlés. Cela se justifie par le fait que le phénomène Kamwina Nsapu a causé beaucoup de déplacement. Les agents de la CENI qui enrôlent ont peur de se déplacer dans les milieux ruraux en raison de l’insécurité parce qu’il y a encore quelques proches ou les miliciens Kamwina Nsapu pourrait encore être opérationnels »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a nuancé Sosthène Kambidi, journaliste à Kananga et correspondant d’ACTUALITE.CD</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour lui, dans les territoires de Luilu et Kamiji dans la province de la Lomami, l’enrôlement se déroule bien et les statistiques du mardi 28 novembre renseignent qu’on est en 60% </span>
<span style="font-weight: 400;">De son côté Mwamba Tshishi, député provincial de la circonscription électorale de Dibaya, contacté par JDC, estime qu’il est difficile de faire une vraie analyse sur la situation du Kasaï. Selon lui, seule une partie de la province est enrôlée et l’autre devrait l’être aussi pour ne pas créer de déséquilibre. Il parle particulièrement des problèmes purement techniques dans le Kasaï Central, tels que l’absence d’électricité, le manque de carburant ou encore l’absence des motivations des agents.</span>
<b>Jean-Hilaire Shotsha</b>
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