Répression des manifestations : le BCNUDH souhaite une enquête sur le recrutement des M23

Le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) a souhaité  ce mercredi 6 décembre 2017 l’ouverture d’une enquête au sujet des allégations de Human Right Watch (HRW) accusant  le gouvernement congolais de se servir des ex-combattants du M23 pour réprimer les manifestations de l’opposition en RDC.

Pour le chef du BCNUDH qui s’est exprimé au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco,  la gravité des faits révélés sont de nature à motiver une enquête sur ces allégations qui, selon lui, semblent sérieuses.  Aziz Thioye a également affirmé les inquiétudes du BCNUDH quant à la répression systématique des manifestations en RDC.

<i>“Ces allégations semblent être assez sérieuses, et extrêmement graves de manière à ouvrir une enquête pour faire la lumière. Nous avons aussi des inquiétudes en ce qui concerne la répression des manifestations”</i>, a-t-il déclaré.

Human Right Watch a publié, lundi  04 décembre dernier, un rapport révélant que 200 combattants du M23 auraient été recrutés par des officiers des FARDC dans des camps de réfugiés au Rwanda et Ouganda, entre octobre et décembre 2016, pour participer à la répression des manifestations lancées pour réclamer le départ de Joseph Kabila au terme de son deuxième mandat constitutionnel.

<b>Djodjo Vondi</b>