Présence policière au siège de l’UDPS sur demande de Kabund pour «régler un conflit interne»

<span style="font-weight: 400;">Le porte-parole de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a affirmé que les forces de l’ordre sont intervenus ce mercredi 6 décembre au siège de l’UDPS, sur sollicitation de Jean-Marc Kabund, secrétaire général, pour rétablir l’ordre suite à un accrochage entre certains cadres du parti et un groupe de militants, se réclamant du courant appelé “forces du progrès”. </span>

<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Il y a eu une histoire d’argent qu’on aurait envoyé à certains présumés combattants par Martin Fayulu. Et ces combattants nous ont accusé de l’avoir détourné et se sont mis à nous agresser. Ce matin le secrétaire général est venu pour tirer les choses au clair, mais il a également été menacé à son tour. Voilà pourquoi il avait décidé d’appeler la police pour déloger ces présumés combattants afin de rétablir l’ordre</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a expliqué Augustin Kabuya au micro d’ACTUALITE.CD.</span>

<span style="font-weight: 400;">Jean-Marc Kabund a pour sa part confirmé cette thèse, suspectant une machination externe visant à déstabiliser la base de son parti.</span>

<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Ils ont monté cette histoire pour nous déstabiliser. Un combattant de l’UDPS ne peut pas s’attaquer aux cadres du parti. S’il y en a un parmi nous qui viole les règles il sera sanctionné comme tous les autres qui ont déjà été sanctionnés. La police, c’est moi qui l’ai convoquée pour calmer ses infiltrés qui tentent de nous déstabiliser</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a ajouté Jean-Marc Kabund.</span>

<span style="font-weight: 400;">Cet incident s’est produit ce midi alors que l’UDPS s’apprêtait à organiser sa matinée politique en rapport avec les manifestations prévues ce 19 décembre 2017 par le Rassemblement pour réclamer le départ du président Joseph Kabila.</span>

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