Le président de l’Association des professeurs de l’Université Pédagogique Nationale (APUPN), le professeur Raoul Ekwampok Ka’ndum, a rejeté la demande des autorités universitaires d’organiser les examens de la 2ème session, ce lundi 18 septembre 2017, et accuse l'administration de l’UPN d’avoir organisé les délibérations informelles.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, le président de l’APUPN décide de poursuivre la radicalisation de la grève. Il exclut la tenue de la session, des délibérations et une quelconque rentrée académique.
<i>«On va radicaliser notre grève parce que le gouvernement n’a pas pris en compte nos revendications. Nous avons dit qu’il n’y aura pas de délibération et ce qui est organisé par un groupe minoritaire de professeurs est anarchique et illégal. Pas de deuxième session d’examens 2016-2017 et pas de rentrée académique 2017-2018. Nous sommes en grève et cette demande du recteur ne nous concerne pas. Les délibérations qui sont en train de se faire sont informelles »</i>, a-t-il déclaré.
De pied ferme, les professeurs de l’UPN, comme ceux de l’UNIKIN (Université de Kinshasa), revendiquent le réajustement de salaire au taux budgétaire, l’application de la loi cadre de l’enseignement promulgué le 11 février 2014 par le chef de l’Etat ainsi que le remboursement de l’argent perçu pour l’achat des véhicules. Selon eux, aucune des revendications faites par leurs corporations n’a été prise en compte par le gouvernement après plusieurs discussions.
<b>Roberto Tshahe</b>