Les hauts représentants des pays de la CIRGL ainsi que l’ONU suggèrent aux chefs d’États le rapatriement dans un meilleur délai, des ex-combattants étrangers dont les Rwandais FDLR, les Ougandais ADF et les Sud-Soudanais dans leurs pays d’origine. C’est entre autres les recommandations prises à l’issue de la 13ème réunion du Comité politique d’appui du mécanisme de suivi de la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis Abeba, clôturée ce lundi 11 septembre 2017 à Goma (Nord-Kivu).
<i>“Nous avons été à mesure de faire des recommandations fortes au prochain sommet de mécanisme régional de suivi de l’accord d’Addis-Abeba. Les hauts représentants des pays de la région ont suggéré reste forte sur les forces négatives notamment les ADF et les FDR et à cet égard ont suggéré que la brigade d’intervention de la Monusco soit renforcée. S’agissant des ex-combattants qui sont accueillis dans certains cas dans l’Est de la RDC, ils (hauts représentants) suggèrent de prendre des mesures pour que cette région soit libérée une fois pour toute de ce fardeau parce qu'ils étaient censés être ici pour quelques semaines en attendant le rapatriement et cela depuis quelques années (...) nous comprenons ce fardeau pour ceux qui les abritent mais également la population qui considère que c’est une source d’insécurité. Nous avons des recommandations vives aux chefs d’États pour le rapatriement de ces ex-combattants dans leurs pays”</i>, a dit à la presse, Saïd Djinnit, l’envoyé spécial de l’ONU dans la région de Grands-Lacs.
Les représentants des pays de la sous région ont reconnu le caractère “coercitif” qui devrait accompagner le rapatriement des ex-combattants dans leurs pays. C’est pourquoi ils ont demandé la réactivation de la brigade d’intervention de la Monusco aux côtés des forces armées de la congolaises.
Pour matérialiser le projet, d’autres recommandations issues de la réunion de Goma sont réservées aux présidents des pays de la sous région qui se réuniront le 19 octobre prochains à Brazzaville.
<b>Patrick Maki</b>