En marge de la 13ème réunion du Comité politique d’appui de la CIRGL ouverte jeudi 7 septembre 2017 à Goma (Nord-Kivu), Denis Kalume, Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba a indiqué que la société civile du Nord-Kivu a “confié avec beaucoup de chagrin les souffrances vécues la population” dans la partie Est de la RDC suite à l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers.
<i>“La journée a été consacrée à l’écoute de la société civile, du mécanisme que nous avons mis en place pour la vérification et nous leur avons demandé comment ils vivent la situation d’insécurité dans la région. Notre société civile principalement est venue nous confier avec précision, avec beaucoup de chagrin l’ensemble des souffrances que la population est en train de vivre ici dans cette partie de notre pays. Et tous les hauts représentants des chefs d’États leur ont dit merci et ils se sont dits bien édifiés et la meilleure façon d’aider la population est de se mettre dans sa réalité et cette réalité vient d'être appréhendée. Ils vont faire des propositions qui vont épouser la réalité de terrain pour combattre ces groupes armés qui nous déstabilisent”</i> , a dit Denis Kalume.
C’était à l’issue de la première journée de la réunion qui était consacrée notamment à l’écoute des acteurs de la société civile sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale congolaise.
Les données fournies par les forces vives ainsi que les éléments qui seront récoltées par les hauts représentants des chefs d’États de la CIRGL dans différentes zones instables dans l’Est du pays permettront aux présidents des pays membres d’adopter des “solutions pertinentes” à l’instabilité régionale au cours d’une sommet qui se tiendra en octobre prochain.
<b>Patrick Maki</b>