Ministre Kapika: “Nous venons de signer la paix avec les pétroliers, une commission a été mise en place”

<span style="font-weight: 400;">Les pétroliers ont échangé ce lundi 04 septembre 2017 avec les ministres de l’économie, des finances et des hydrocarbures autour de la problématique du prix du carburant par rapport à la fluctuation du taux de change.  Les deux parties se sont convenues de mettre en place une commission pour statuer sur les détails.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Je peux dire au nom de mes collègues que nous venons de signer la paix au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, pour que nos partenaires fassent de bonnes affaires dans notre pays.  Nous avons parlé franchement, nous nous sommes regardés dans les yeux. Une commission technique est mise sur pied pour statuer dès demain mardi sur les détails. Nous sommes dans le bon et je suis très bien placé pour parler au nom de mes collègues, nous avons signé la paix”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a indiqué le ministre de l’économie Joseph Kapika, au sortir de la rencontre avec les pétroliers.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour les pétroliers, le taux actuel sur le marché varie entre 1550 FC et 1600 FC le dollar  alors que pendant la vente le taux indiqué dans la structure de prix  est de 1380 FC pour 1 $. C’est la raison pour laquelle ils ont demandé au gouvernement de réajuster le prix du carburant à la pompe au taux du jour ou mettre à la disposition plus de devises au taux indiqué pour soutenir leur trésorerie.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Nous pouvons affirmer que la profession, dans le cadre du partenariat qui nous unit avec le gouvernement, nous avons échangé  en toute franchise. Nous avons échangé sur toutes les questions qui nous ont préoccupés. La commission mise en place  va statuer sur les différentes propositions pour apporter des solutions efficaces et de manière pérenne la sécurité et l’approvisionnement du pays en carburant. Nous avons dit au gouvernement que nous faisons des efforts pour approcher nos fournisseurs pour leur expliquer que nous ne sommes pas aussi insolvables comme cela peut paraître. Et le gouvernement est là pour nous soutenir dans les efforts que nous sommes en train d’envisager pour que très rapidement nous puissions revenir à une situation normale”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit Bope Mbatshi, vice-président du Groupement des pétroliers.</span>

<span style="font-weight: 400;">C’est depuis plus de cinq jours que la vente du carburant se fait de manière timide dans les différentes stations-services  de Kinshasa. Cette situation rend de plus en plus difficile le transport en commun.</span>

<b>Willy Akonda Lomanga/ desk eco</b>

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