Le bilan de la catastrophe ayant endeuillée la province de l’Ituri s’alourdi, 48 heures après l’éboulement qui a eu lieu dans cette province située dans le Nord-est de la RDC.
"Le bilan est en train de croitre. Il y’a au moins cinquante familles qui ont été englouties. Quand on fait une moyenne d’une famille, on est entre 150 et 200 personnes qu’on n’a pas pu secourir" a déclaré vendredi à la presse locale à Bunia M. Pacifique Keta, le vice-gouverneur de l’Ituri.
Au moins Quarante corps ont déjà été déjà tirés de décombres et ont été enterrés avec l’aide de la Croix rouge et des autorités locales à Tara.
La veille M. Keta a dans une déclaration à ACTUALITE.CD indiqué le même jour (mercredi) les mêmes fortes pluies ayant causé le glissement de terrain à Tara, ont causé l’éboulement d’une vieille mine d’or dans laquelle opéraient clandestinement deux mineurs clandestins à une dizaine de kilomètres de Tara.
Située sur la cote du Lac-Albert frontalier à l’Ouganda, la localité de Tara est en effet un village de pèche mais qui n’a pas de couverture de téléphone ni alors d’internet, selon les sources locales.
"Le désespoir est total pour retrouver les disparus" a déclaré jeudi à ACTUALITE.CD le président de la société civile de l’Ituri Jean-Baptiste Lalo livrant quant à lui, un bilan de 15 corps déjà tirés de décombres et une centaine de disparus.