Lubumbashi : Les ONG des droits de l’homme réclament la libération des manifestants arrêtés le 31 juillet

<p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; background-color: #ffffff;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #222222; background-color: #ffffff; font-weight: 400; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Des ONG des droits de l’homme appellent à la libération des militants arrêtés depuis le 31 juillet 2017 en marge de la marche organisée par les mouvements citoyens et plusieurs autres organisations à Lubumbashi et dans d’autres villes de la RDC.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; background-color: #ffffff;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #222222; background-color: #ffffff; font-weight: 400; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Dans un communiqué conjoint publié le 11 août 2017, ces organisations dénoncent “des arrestations arbitraires et détention illégale” dont seraient victimes, d’après le communiqué, certains militants qui prenaient part à ces manifestations.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; background-color: #ffffff;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #222222; background-color: #ffffff; font-weight: 400; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">«<em>Devant la Chapelle Régina Mundi où devait se tenir la messe avant la marche pacifique, vers 11h15’, les manifestants ont été encerclés par les forces de la Police Nationale Congolaise (PNC), sur ordre du Major Paul KILOTWA de la PNC. Ils ont été brutalisés et certains passés à tabac avant que huit d’entre eux soient arrêtés. Le même jour vers 16h, trois parmi eux ont été relâchés et cinq autres dont Maître Timothée MBUYA, Jean Pierre TSHIBITSHABU, Jean MULENDA, Patrick MBUYA KWECHA et OMARI OMBA ont été détenus au cachot des services spéciaux de la province, ensuite conduits au Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi où quatre d’entre eux furent auditionnés et à 20h05', tous les 5 ont été acheminés à la prison centrale de la Kasapa par une procédure qui a inquiété plus d’un Congolais</em> », expliquent ces organisations dans leur communiqué.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; background-color: #ffffff;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #222222; background-color: #ffffff; font-weight: 400; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Ces ONG des droits de l’homme exigent, de ce fait, la libération des militants qui, jusque-là, seraient encore en détention. Elles recommandent également à ce sujet l’ouverture d’une enquête indépendante pour, disent-elles, « identifier et traduire en justice toutes les personnes impliquées dans les violations des Droits de l’Homme ».</span></p>