Les députés nationaux, élus de villes de Beni et Butembo, disent observer avec étonnement que la plupart des attaques successives de ces dix derniers jours dans la ville de Beni aient été perpétrées en pleine journée, en dépit des alertes de la société civile locale plusieurs fois formulées.
Dans une déclaration faite ce vendredi 23 juin 2017, les députés de province du Nord-Kivu estiment que ces attaques constituent “une menace” contre la République
"<i>Nous observons avec étonnement que la plupart des attaques ont été perpétrées en pleine journée en dépit des alertes de la société civile locale, des recommandations plusieurs fois formulées, des Honorables Députés Nationaux et des dénonciations de la paisible population"</i>, ont déclaré les députés nationaux élus des villes de Beni et Butembo
"<i>Cette nouvelle métamorphose de la menace constitue, pas plus pas moins, une menace contre la République. Les évasions massives des prisons ressemblent à des opérations de recrutement</i>”, ont-ils ajouté, appelant à plus d'attention et d'engagement de la part de l'ensemble des forces de sécurité et de défense, des autorités politico-administratives et judiciaires.
La ville de Beni, à près de 400 km au nord de la ville de Goma, au Nord-Kivu, a connu, durant tout l'avant-midi de jeudi 22 juin dernier, une attaque d'hommes armés identifiés par l'armée comme des miliciens Maï-Maï. Le bilan de cette attaque fait état de trois (3) militaires FARDC tués, treize (13) présumés miliciens Maï-Maï tués, treize (13) capturés et six (6) blessés. Cette attaque a eu lieu alors que les élèves finalistes de secondaire présentaient leurs dernières épreuves de l'Examen d'État édition 2017.
<strong>Christine Tshibuyi</strong>