Enquête dans les Kasaï: La Belgique met la pression sur Kinshasa

Le Vice-Premier Ministre belge et Ministre des Affaires Etrangères Didier Reynders a souligné ce vendredi 23 juin 2017 l’engagement tacite de Kinshasa à faciliter le travail des enquêteurs qui seront envoyés en RDC dans le cadre des violences dans les Kasaï.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">«La Belgique se réjouit que les négociations aient abouti à un large soutien pour cette résolution, y compris au sein de la région, ce qui en renforce la portée. Le soutien de la RDC à cette résolution engage les autorités congolaises, qui devront faciliter l’accès au territoire à la commission, et lui permettre de fonctionner selon les standards internationaux et donc en toute indépendance et impartialité », a dit Didier Reynders dans un communiqué.</blockquote>
Le chef de la diplomatie belge affirme également que son pays s’impliquera dans le suivi de cette résolution.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« En tant que membre du Conseil des Droits de l'Homme, la Belgique restera attentive au suivi des demandes contenues dans la résolution et à la situation humanitaire et des droits de l’homme dramatique dans le Kasaï»</blockquote>
Pour Reynders, cette résolution en appelle à la responsabilité des autorités congolaises de respecter et garantir les droits de l’homme.

Il a également salué en particulier les efforts du Haut-Commissaire Zeid et de l’Union européenne afin « de faire avancer la cause des droits de l’homme par un texte consensuel ».

Reynders a cependant souligné le fait que cette résolution n’avait pas pris l'intégralité des propositions plus « ambitieuses présentées par l’UE».