La France a souhaité, ce mardi 20 juin 2017, une résolution « robuste » sur les violences dans les Kasaï, à l’issue de la 35e session des droits de l’homme, à Genève.
Pour le gouvernement français, certaines violences dans les Kasaï pourraient constituer des crimes de guerre. Dans le débat interactif pendant la session, la France a rappelé la responsabilité première des autorités pour le respect des droits de l'homme et la protection des populations.
« <em>La France a en outre souhaité qu'une résolution robuste soit adoptée à cette session du Conseil autorisant l'envoi d'une enquête internationale pour faire toute la lumière sur les violations graves, notamment sur l'existence de plus de 40 fosses communes, en coopération avec les procédures initiées par les autorités congolaises</em>», dit le compte rendu final de la journée de ce mardi.
Pour sa part, l'Allemagne a condamné l'usage excessif de la force contre la population civile, le recrutement d'enfants et la destruction d'écoles. Le Gouvernement de la République démocratique du Congo doit coopérer avec la MONUSCO afin d'enquêter sur les violations des droits de l'homme dans le pays.
C’est en principe ce jeudi que le Conseil des droits de l’homme de l’Onu devra voter la résolution sur la RDC.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>