Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, a déclaré qu’il n’y a pas de lien entre la situation sécuritaire dans les Kasaï et le processus électoral en République Démocratique du Congo. Elle l’a dit ce mardi 20 juin à la 35<sup>e </sup>session du Conseil des droits de l’homme,à Genève.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em> « Il n’y a aucun lien de cause à effet entre la situation sécuritaire dans les provinces du Kasaï et le processus électoral en République Démocratique du Congo. Kamwina Nsapu n’a pas pris les armes parce qu’il n’y a pas eu organisation des élections législatives et présidentielles en novembre 2016, </em>» a-t-elle dit.</blockquote>
Pour Marie-Ange Mushebekwa, le mode opératoire des miliciens Kamuena Nsapu n’est pas différent de celui des autres groupes terroristes « que tous les pays du monde combattent ».
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Si ce phénomène traversait les frontières de la République Démocratique du Congo, voire celles du continent africain et s’instaurait en Occident, comment le monde dit civilisé le qualifierait-il ? De terroriste évidemment. Parce que nous savons tous ici que ce mode opératoire n’est pas différent de celui des autres groupes terroristes que tous les pays épris de paix combattent aujourd’hui»,</em> a-t-elle ajouté.</blockquote>
Pour ce qui concerne l’enquête qu’a mené le gouvernement de la RDC, la ministre des Droits humains promet que son pays apportera un appui technique et logistique.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Le gouvernement de la RDC réitère donc solennellement sa volonté de poursuivre sa collaboration avec les Nations Unies. Il accepte d’accueillir sur son sol une équipe d’enquêteurs de l’ONU venant en appui à la justice congolaise dont le but est de faire la lumière dans les atrocités du Kasaï. Mais cet appui sera technique et logistique, et la justice congolaise gardera le leadership de ces enquêtes comme nous l’avions souligné dans le courrier adressé au Haut-Commissaire le 9 juin dernier »,</em> a dit Mme Mushobekwa.</blockquote>
Roberto Tshahe