Olivier Kamitatu, délégué du Rassemblement aux discussions sur l'arrangement particulier est monté au créneau ce samedi 28 janvier à quelques heures de la signature prévue de l'accord pour défendre le maintien de la médiation de la CENCO.
Pour le président de l' ARC et membre de la plateforme G7, la mission de médiation de la CENCO a permis d'éviter le naufrage. Olivier Kamitatu explique que le climat des discussions s'est sensiblement alourdi à cause de la remise en cause de cette mission par la Majorité Présidentielle
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-center width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="center" data-width="100">"C'est un chemin extrêmement difficile qui est encore parsemé d'obstacles et nous sommes à quelques heures de la fin de cette discussion. Donc, on peut croire que tout le monde est encore à pied d'œuvre. Le climat s'est considérablement alourdi ces dernières heures, les échanges ont été de plus en plus difficiles. Ce qui veut dire que c'est un accord qui va se jouer au forceps. Et donc, chacune des parties ou en tout cas, l'une d'entre elles semble s'être considérablement radicalisée cette nuit en mettant en cause notamment la poursuite du travail de la médiation, en ce qui concerne la Majorité Présidentielle. Ce qui a créé un climat dramatique au cours des dernières heures. Donc, tout est encore en jeu aujourd'hui, que ce soit l'accord lui-même dans son esprit qui semble avoir quelque peu déserté pendant la nuit le Centre Interdiocésain et nous en appelons de tous nos vœux à ce que cet esprit revienne parce que je crois qu'il y va de l'avenir du pays. N'eût été la CENCO, je crois que nous aurions été dans un véritable naufrage. Nous avons été épargnés de cela et je crois qu'il reste quelques heures pour se ressaisir", a-t-il expliqué.</blockquote>
Pour Olivier Kamitatu, le point de vue du Rassemblement est clair en ce qui concerne le maintien de la mission des évêques pour la suite du processus. Évoquant les capacités démontrées des évêques de la CENCO à concilier les positions, le président de l'ARC estime que les évêques peuvent jouer un grand rôle en cas de nouveau désaccord et que remettre en cause leur mission à quelques heures de la fin des discussions n'est tout autre qu'un acte déloyal.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-center width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="center" data-width="100">"Le point de vue du Rassemblement est très clair. Nous avons eu l’accord grâce à la CENCO un accord qui était forgé après de nombreux efforts. Et n'eût été les évêques qui ont porté cet accord, il y aurait jamais eu d'accord. Aujourd'hui, plus que jamais, nous avons besoin d'une facilitation et la mission de bons offices de la CENCO, quelle que soit l'avenir, doit se poursuivre. Nous espérons qu'il n'y aura plus de conflit à l'avenir. Mais s'il devait y en avoir, nous croyons en la capacité qu'ont développé les évêques, dans leur capacité à pouvoir jeter des passerelles entre les différentes composantes, entre les acteurs politiques. les remettre en czuse à quqles heures de la fin de cette discussion est ce qu'on appelle un coup de jarnac", a insisté Kamitatu.</blockquote>
Rachel Kitsita et Jacques Kini