L'opposant Moise Moni Della a été libéré samedi 28 janvier 2017 à Kinshasa après cinq mois de détention à la prison Centrale de Makala à Kinshasa.
Bénéficiaire d'une liberté provisoire, le président des conservateurs de la nature et démocrates (CONADE) a été conduit jusqu'à sa résidence par ses sympathisants.
Interrogé quelques minutes après sa libération le président du CONADE (Conservateurs de la nature et démocrates) a réitéré son engagement à poursuivre son combat politique dit-il pour "l’instauration de la démocratie" en République démocratique du Congo ( RDC).
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Je suis libre. Vous savez que j’étais en prison pour n’avoir rien fait, mais je pardonne tout le monde, le chef de l’Etat et tout le monde qui m’a fait du mal. Je vais poursuivre mon combat politique pour l’instauration de la véritable démocratie dans le pays », a déclaré l’opposant en exclusivité sur ACTUALITE.CD</blockquote>
Ce membre de l’Alternance pour la République (AR) a cependant fustigé la justice qui ne lui accorde qu'une liberté provisoire en lieu et place d'un abandon total des poursuites judiciaires.
Il avait été arrêté lors des manifestations du 19 et 20 septembre 2016 organisées par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui à l'époque avertissait le président Joseph Kabila sur la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel expiré le 19 décembre 2016.
Le parquet général de la République accusait Moni Della d'être parmi les auteurs intellectuels des émeutes ayant fait 54 morts selon l'ONU qui reprochait ainsi aux forces de l'ordre d'usage « excessif » de la force.
Stanys Bujakera