Les parties prenantes aux discussions sur les arrangements particuliers n'ont trouvé aucun compromis vendredi soir sur le mode de désignation du futur premier ministre.
La majorité présidentielle insiste et exhorte au Rassemblement de proposer minimum trois noms au chef de l'État (Joseph Kabila) à qui revient la tâche de nommer le premier ministre par son pouvoir "discrétionnaire".
Joseph Kabila ne devrait pas se faire imposer un premier ministre ; soutiennent les négociateurs de la Majorité présidentielle.
La large coallition de l'opposition derrière le sphinx de Limete (Étienne Tshisekedi) et Moise Katumbi ne jure que sur le respect du prescrit de l'accord politique du 31 décembre 2016.
Cet accord stipule : "le Rassemblement propose le premier ministre au chef de l'Etat".
Vendredi soir, la tendance générale donnait espoir à un aboutissement sans casse ce samedi mais l'adoption
du projet des arrangements particuliers n'a pas été bouclé.
"La majorité présidentielle ne cesse de suspendre avec de nouvelles conditions , ce qui bloque tout" s'est alarmé un cadre du Rassemblement alors que la majorité présidentielle elle se dit soucieux de faire les choses "proprement".
Impatients, les prélats catholiques ont renvoyé la grande plénière à ce samedi 28 janvier 2017 à 13 heures.
Les évêques catholiques tiennent à mettre fin aux discussions aujourd'hui même . Ils doivent effectuer un voyage à Norvège demain dimanche 29 janvier 2017.
Stanys Bujakera